Nouveaux déclics
Le 22 mars 2012 se produit une Nouvelle Lune porteuse d’un souffle nouveau, d’une impulsion toute printanière ; elle évoque l’adoption de mesures radicales, l’expansion de mouvements libertaires, mais tout autant de manifestations autoritaires, l’extrémisme étant la constante.
Durant les huit ans (jusqu’en 2019) que dure la traversée d’Uranus – la libération – dans le signe du Bélier – huit ans pour inventer un monde nouveau, pour laisser émerger de nouveaux modes de pensées, pour secouer habitudes et idées reçues -, quatre lunaisons feront date: celle du 30 mars 2014, celle du 7 avril 2016, celle du 26 avril 2018… et celle du 22 mars 2012. Toutes ont lieu en Bélier, soutenant la promesse de changement uranien.
Le premier tour des élections aura lieu dans ce climat très tendu, qui pose le changement et l’innovation au centre, comme pivot de ce printemps. Le changement lui-même se présente d’abord comme déstabilisateur et violent avant d’être – éventuellement – libérateur et porteur d’espoir : il implique une révision, une réorganisation en profondeur de nos principes, de nos mécanismes et de la gestion de notre territoire, révision qui fatalement pèsera plus sur certains (ceux qui sont concernés directement par la dissonance Uranus/Pluton notamment) que sur d’autres.
La gauche s’impose – mais à quel point ?
Si le contexte planétaire de base évoque plutôt la droite dans ses manifestations extrêmes, les dérives du libéralisme économique, de la spéculation et du lobbying, le retour à l’autocratie…, la gauche a indiscutablement son mot à dire sur l’échiquier (jusqu’en juillet 2013). Aussi l’hypothèse d’une cohabitation semble-t-elle la plus probable. Une analyse plus approfondie des élections tentera de répondre à la question posée.
A partir du 4 avril : reprise des communications
Après plus de trois semaines (depuis le 12 mars) de retards, de blocages et autres contretemps, les déplacements, échanges, contacts et autres communications reprendront leur cours normal, ce qui sera apprécié de tous. Toutefois, il faudra attendre après la date du 4 avril, celle-ci présentant de forts aspects de tensions (à relier, peut-être, au 24 janvier ?) dans les rapports humains comme dans les déplacements (risques d’accidents) ou les désordres de santé.
14 avril : reprise des initiatives – ou des hostilités !
Certaines énergies freinées, contrôlées, comprimées depuis le 24 janvier vont se libérer : ce sera le prétexte pour agir, réagir, reprendre en main, mais aussi pour déclarer avec plus ou moins de violence ses désaccords – que ce soit sur un plan individuel (capacité d’action) ou collectif (offensives armées). La période du 14 avril au 19 juin (qui couvre, en somme, celles des élections présidentielles et législatives) pourra être mis en parallèle avec celle du 18 novembre 2011 au 24 janvier dernier.
Et la bourse ?
La bourse semble bien se porter en ce début de printemps ; on notera toutefois que persiste (depuis décembre 2011) l’indication d’une grande versatilité des marchés, et du caractère imprévisible des cours, lesquels semblent dépendre de facteurs irrationnels : plus que jamais, la spéculation se présente comme un sport à haut risque, mais qui comporte, en tout cas jusqu’en mai, de belles promesses pour les chanceux, les intuitifs – et ceux qui détiennent les bonnes informations !
Un mot pour l’environnement
Les risques d’accidents liés à la pollution ou au nucléaire sont renforcés pendant cette lunaison, particulièrement à la mi-avril, date à mettre en rapport avec le 7 nov 2011*, période des grandes intempéries dans le sud de la France (inondations… 350 personnes évacuées à Fréjus…).
On ne le répètera jamais assez ! rien n’est écrit à l’avance et les mêmes configurations planétaires peuvent donner lieu à des manifestations très variables en fonction du contexte, et surtout des prises de conscience, collectives et individuelles, lorsqu’elles sont un levier assez puissant pour changer le cours de choses.
Mon prochain article concernera la 5e République au regard des élections.