Lunaison en Sagittaire : du 13 décembre au 10 janvier
La lunaison est la pulsation du couple Terre/Lune ; la Nouvelle Lune marque chaque mois un nouvel inspir, dont l’énergie est caractérisée par les configurations zodiacales et planétaires de ce fameux rendez-vous du Soleil avec la Lune.
Sagittaire
Signe de la connaissance et de sa transmission, de la dimension spirituelle comme de l’exploration géographique, signe vitaliste de conquête et de dépassement, le Sagittaire juvénile et sage donne sa couleur à cette lunaison.
Les questions liées à la religion, à la laïcité, aux législations, mais aussi aux us et coutumes étrangères (l’ethnologie est une discipline Sagittaire) seront peut-être plus présentes à l’actualité.
Sur le plan individuel, cette Nouvelle Lune nous invite à porter le regard plus haut et plus loin, à dépasser le périmètre de nos passions (Scorpion) pour nous aventurer vers les sphères de la pensée et de la connaissance.
Seront particulièrement portés par cette Nouvelle Lune, le 3e décan des signes de feu et d’air. Toutefois, une distinction doit être faite pour les Sagittaire du 3e décan précisément, ainsi que leur opposé Gémeaux :
Saturne
L’aspect qu’il forme au couple soli-lunaire indique la pression du passé, des idées reçues, de l’ordre établi, freinant l’élan enthousiaste et progressiste du Sagittaire ; Saturne fait régner une atmosphère de frustration et de découragement, mêlée d’expectative d’un ordre nouveau. A titre individuel, les Sagittaire, Gémeaux, Vierge et Poissons du 3e décan (22° particulièrement) ressentiront cette contradiction entre le désir d’aller de l’avant et le passé qui impose ses règlements de compte préalables. L’idée générale de ce climat reste la contrainte, le frein, l’empêchement, le poids du passé non réglé (que certaines traditions nomment le karma).
La résolution se trouve dans une adaptation : autrement dit dans l’acceptation humble des limites, la recherche d’un compromis entre désir et réalité – sans pour autant que le désir s’en trouve étouffé.
Jupiter maître de lunaison
Il se trouve en Gémeaux, rétrograde et conjoint à la Lune Noire, apex d’un Yod formé avec le sextile Saturne/Pluton – autrement dit plutôt mal disposé. De nouveau, l’idée de frein et d’empêchement est présente et se manifeste dans la sphère Gémeaux – la communication, la liberté, la jeunesse, l’intelligentsia (voir l’article sur le 21/12). Ces domaines sont à la fois mis en exergue (Jupiter est maître de la lunaison), objet de fortes pressions (l’apex reçoit le double quinconce de Saturne et de Pluton) et passés au crible : la Lune Noire met au jour toute forme de mensonge, de publicité abusive par exemple (or, vérité et mensonge ont tendance à se mélanger dans le monde des Gémeaux ! On peut imaginer que la vérité éclate sur de fausses informations, par exemple.
Les Gémeaux nés à la limite entre les deux premiers décans (9°) sont particulièrement concernés par cette configuration en Yod, assez rare : témoignages bienvenus !
Uranus Direct
Le jour même de la conjonction Soleil/Lune – quelques heures plus tard – Uranus reprend son mouvement apparent direct, après cinq mois de rétrogradation (il se retrouvera sur sa position du 26 mars) : le premier décan (4°) de tous les signes (et tout particulièrement des cardinaux), ainsi que les signes fixes, à la charnière du 2e et du 3e décans (10°) seront concernés.
La reprise du mouvement direct est en soi l’indice d’une forte libération d’énergie ; elle l’est d’autant plus qu’Uranus, comme le Bélier, sont porteurs d’un fort potentiel dynamique, pour ne pas dire explosif (au propre et au figuré !). Une lunaison synchrone avec cette nouvelle impulsion uranienne ne peut que déboucher sur des avancées musclées, malgré le frein de Saturne…